Par ce concours sur le métavers et le jeu-vidéo, nous avons souhaité représenter la complexité et l’interconnexion entre le monde réel et virtuel en ancrant un nouveau niveau dans le jeu vidéo Manifold Garden.

Nous avons réinterprété le cube, élément emblématique du jeu, pour décrire ces deux mondes en utilisant la notion d’intérieur (monde réel) et d’extérieur (métavers). A l’intérieur du cube, le Möbius et les arbres, sont le résultat d’une accumulation de toutes les connaissances et ressources de l’humanité, une mémoire du réel. Les faces externes du cube permettent un échange de données entre les deux mondes avec le métavers prenant racine dans le monde réel.

La membrane, avec son circuit imprimé, est une bordure inconsciente et poreuse entourant une cité infinie de données incarnées par les tours. Elles sont toutes interconnectées.
En conséquence, le joueur peut explorer cette architecture de données en voyageant d’une tour à l’autre en utilisant les escaliers et les portails illuminés. Les lumières sont une métaphore de toutes les possibilités émotionnelles offertes par le métavers. Au contraire, l’architecture répétitive et linéaire des tours est une façon de montrer sa déshumanisation possible.